En fait, CHACUN détient SA vérité.
Le pire, c’est que, même si elle diffère pour tous, elle ne nous appartient même pas… C’est dans notre enfance que nous formons ces « vérités », qui viennent de nos parents, de nos éducateurs, professeurs et de tout ce que l’on entend, voit, vit. Certaines se forment certainement plus tard, avec l’expérience. Ces « vérités » sont en fait nos CROYANCES. Elles sont notre vérité, pas forcément la même pour les autres, pas forcément réelle donc absolue. C’est souvent le contraire d’ailleurs.
Cela explique que deux personnes réagissent de façons différentes à une situation identique. Nous l’avions déjà évoqué. (Oui, tout se recoupe !) Chacun a sa croyance et donc son interprétation, sa lecture de l’évènement. La carte est la même, le territoire diffère !
Il existe 3 types de croyances.
– Les croyances-ressources, qui nous aident à croire en nous, à avoir confiance, à avancer. Ce sont des ressources, des aides, des moteurs.
– Les croyances-neutres, qui sont souvent des vérités assez proches de la réalité 😉 et qui n’ont donc pas d’influence directe sur nous
– Les croyances limitantes, qui nous bloquent, nous empêchent d’avancer. Elles peuvent se situer en de nombreux domaines de notre vie et nous en sommes tous « victimes ». Elles sont parfois assez dures avec nous-mêmes.
A partir du moment où nous sommes « créés »
(et c’est déjà une chance incroyable d’exister, car cette probabilité est extrêmement faible en réalité… !), donc dès notre vie intra-utérine, les neurones se créent, se connectent et font suivre tout un tas d’informations aux autres neurones.
Au fur et à mesure de notre évolution d’enfant, le cerveau, qui fonctionne en mode « protection pour la survie » et fait donc de l’économie d’énergie afin de se concentrer sur les besoins vitaux, crée des « chemins » neuronaux afin de simplifier les choses, les réponses qu’il apporte.
Face à une situation nouvelle, il va alors récupérer les informations qui se rapprochent le plus possible à cette situation afin de se rassurer (il n’aime pas la nouveauté… !) et de réagir au mieux. Il crée donc une sorte de « programme » réactionnel qui se met en marche à chaque fois que se présente une situation qui a certaines similitudes. Ce programme est en lien direct avec nos croyances, bien évidemment. Le cerveau ne va pas créer un fonctionnement qui ne répond pas à nos vérités, qui ne soit pas en adéquation avec nos pensées, nos « valeurs » et surtout nos croyances.
La plupart de ces programmes,
établis durant l’enfance, sont rarement encore valides à l’âge adulte, vous vous en doutez bien… Pourtant, ils continuent à fonctionner (car c’est inscrit en nous, le chemin est tracé, direct, simple) et ils sont parfois très gênants ! En effet, nous sommes très loin de la première situation qui a créé ce programme lorsque nous étions de jeunes enfants.
- Le cerveau ne prend pas en compte notre « bien-être » mais seulement notre « survie ». Si on se « laisse porter » (ce qui est le cas de presque tous les êtres humains, je vous rassure), on passe en pilote automatique car « c’est plus fort que nous », car « il n’y a pas de solution », « c’est toujours pareil ».
- Par-dessus cela, couche supplémentaire : notre égo cherche à tout prix à nous protéger et nous donne les pensées que « c’est de la faute des autres », « des évènements » etc. Et nous retire certes, la culpabilité mais également et malheureusement notre POUVOIR d’agir dessus, d’agir différemment.
Est-ce que cela vous parle… ? Dites-le-moi en commentaire…
10 moments dans notre vie où nous passons en mode automatique : quand
– un de nos programmes se met en route et que l’on ne contrôle plus vraiment ce qui se passe
– nous exécutons des tâches manuelles plutôt répétitives
– on est perdus dans ses pensées en marchant dans la rue ou dans les transports en communs
– on croûle sous les devoirs, listes de tâches, choses à faire, … (charge mentale quand tu nous tiens !)
– en regardant la télé
– on scrolle sur les réseaux sociaux
– en jouant bêtement sur son téléphone
– pendant le ménage
– pendant le sport
– on cuisine
– on lit
Vous en avez d’autres ? Mettez-les en commentaire !
A votre avis, est-ce qu’ils ont tous la même origine… ?
4 catégories de modes automatiques et leurs effets :
– les transes hypnotiques à bonnes pour notre cerveau qui se repose, se ressource
– les « réactions » des programmes à souvent négatives, avec peut-être des conséquences sur nos relations, possibilité de s’en vouloir et de culpabiliser qu’il se soit « ENCORE » passé la même chose
– les évitements/fuites qui nous montrent que l’on n’arrive pas à profiter de notre vie (la fameuse « pleine conscience » !) car quelque chose nous fait peur… par exemple… penser ? Réfléchir à nous/notre vie ?
– les trop-plein, les ras le bol, les autres d’abord et je m’oublie, les j’ai pas le temps, les j’en peux plus, les j’en ai marre, les ça fait trop, … qui nous indiquent que l’on souhaiterait, comme beaucoup, vivre en tranquillité.
( Attention, si c’est votre cas vous ne prenez pas assez soin de vous et vous risquez, en n’écoutant pas ces fortes indications, d’avoir des conséquences physiques voire un burn-out.)
On connaît tous plus ou moins ces catégories.
La super bonne nouvelle c’est que je connais très bien tous ces cas (vraiment, mode experte de la loose, du débordement, de la fuite et des programmes pourris).
Mais aussi que je me forme en hypnose pour prolonger ces moments de transes bénéfiques tout en travaillant à expliquer à votre inconscient comment « éteindre » nos mauvais programmes/comportements et en même temps leurs conséquences.
Et que, cerise sur le gâteau, je suis mes envies en étant présente et active afin de vous aider à casser tous ces schémas pour atteindre ce lieu tabou/mystère/inconnu/impossible rempli de sérénité et de confiance.
A quelques millimètres à peine, existe une vie dont on pense qu’elle n’existe pas dans la réalité. Vous pensez peut-être que seuls quelques « perchés » imaginent l’avoir trouvée.
Et si je vous disais que c’est effectivement possible, vous me diriez quoi… ?
Retour sur la couche supplémentaire qu’on se rajoute en écoutant notre égo…
Ben oui, il est gentil notre égo :
« c’est pas de notre faute ! Lui, c’est un con fini ; elle, on ne peut plus rien pour elle ; cette situation est inextricable de toutes façons ; ce n’est pas de notre fait ; on n’a pas le contrôle sur les gens et les évènements extérieurs, merde ! C’est vrai quoi : on fait ce qu’on peut. Et on est quelqu’un de bien, contrairement à un paquet d’autres qui ne doutent de rien ou ne comprennent rien. »
(A quel point ça vous parle… ? à commentaires, please, que je vous comprenne le mieux possible pour vous parler de ce que vous vivez et de ce qui vous intéresse 😉)
Notre égo, en voulant nous protéger, crée une espèce de mélange de pensées négatives sur les autres, qui génèrent forcément des émotions négatives, qui peuvent eux-mêmes engendrer des comportements inadéquats.
Ces comportements, sous le coup des émotions négatives, vont obligatoirement entraîner des conséquences néfastes sur nos relations : on ne va en effet pas réagir gentiment si à l’intérieur ça bouillonne d’énervement, d’injustice, d’incompréhension, d’insatisfaction, de frustration … qui nous rappelle inconsciemment ou consciemment des évènements similaires (nos programmes donc !) et touchent certaines vieilles blessures et points sensibles (peurs d’abandon, de trahison, de rejet, d’humiliation, d’injustice principalement).
Du coup, on ne se remet pas en question. On ne prend pas de recul pour analyser la situation en dehors de nos ressentis, avec plus d’objectivité.
Du coup, peut-être que l’on s’en veut de ses réactions et la mission de l’égo « enlever la culpabilité » (en accusant les autres) ne marche qu’à court terme puisque voici qu’elle revient…
En plus d’avoir ressenti des émotions négatives, en plus d’avoir « mal » réagi sur le coup, en plus en plus…
Que faut-il alors faire… ?
Ce qu’il faut faire … ?
Prenez-garde, il y a un risque de confusion.
Je vais vous parler de « responsabilité ».
Je ne vous parle pas de la responsabilité culpabilisante du genre « c’est de ta faute, gros nase, il ne fallait pas faire ça, j’aurai dû… » qui nous flagelle avec acharnement.
Je vous parle de libre-arbitre, de choix, de conscience.
Savoir que l’on est responsable de ce que l’on ressent et des décisions que l’on prend. Que l’on n’a pas à se sentir « obligé » en mode « j’ai pas le choix ! » mais que nos décisions doivent venir de nous et tenir compte de nos désirs et de nos valeurs profondes. Et aussi de NOTRE valeur, en nous respectant nous-mêmes par la même occasion.
Ne pas se sentir obligé de dire oui. Ne pas se sentir pris au piège.
Savoir repérer nos programmes et calmer la douleur derrière en l’acceptant simplement afin de ne plus réagir « au quart de tour » sans avoir pu se contrôler.
Apprendre à vivre en toute sérénité en ne subissant plus nos pensées automatiques désobligeantes envers nous-mêmes, en ne jugeant plus et en ne s’agaçant plus de ce qui se trame autour, en nous écoutant, en étant LIBRES d’être qui l’on a décidé d’être.
C’est cette grosse mission que je me fixe pour vous. J’ai vraiment envie de vous aider à appuyer sur le bouton de la prise de conscience. Vous verrez, cela change vraiment tout.
Suis-moi et sois prêt.e à embarquer dans le cocon que je prépare avec amour !
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