Poulet sans tête ? Cocotte minute ?

« Je cours ». Tout le temps. Dans tous les sens. Avant, j’étais un poulet sans-tête. Ou une cocotte-minute. (L’un dans l’autre, finalement, ça a du sens !)
Mais ça, c’était avant. (Merci Krys. Oui, je repasse dans la semaine pour commander mes lunettes !)

Avant,

je cumulais les métiers les plus fatigants/bruyants/salissants/agaçants : maîtresse (oui, d’école !) + maman.
J’utilisais mon quota de patience dans ma journée de travail (oui, parfois juste quelques minutes suffisaient, c’est vrai…) et il était épuisé lorsque je retrouvais mes propres enfants le soir. Je n’avais plus d’énergie et de patience pour eux. Les miens.
Quelle ironie ! J’avais choisis ce métier pour avoir des enfants et bien m’en occuper puisque c’est ma priorité mais… j’étais fatiguée, usée, impatiente, colérique et absolument plus étanche. Et il fallait que je prenne du temps pour bosser à la maison.
– Je n’avais plus la patience de résister aux « mamaaaaan » après la journée de « maîtreeeeesse »
– J’avais souvent perdu le sourire en cours de route
– J’étais souvent en pétard contre un élève, des parents, une situation, l’EN en général
– Je n’avais plus l’énergie de jouer avec eux
– J’avais des corrections à faire
– J’avais des préparations à faire
– Je n’avais plus de force pour cuisiner, les doucher, tout en même temps en restant joyeuse, souriante, …
Je subissais trop de moments.

cours par la Motivologue

A présent, je ne cours plus,

je gère mon temps comme je l’entends, je travaille au calme ou je rencontre des adultes : je retrouve mes enfants avec plaisir et patience.
Et j’ai tellement morflé ( ! ), qu’à présent, je m’occupe des mamans pour qu’elles ne se sentent pas comme je me suis sentie : je suis allée jusqu’au burn-out.
Je les accompagne pour qu’elles vivent souriantes et sereines plutôt que de subir la vie quotidienne. Et ne pas être des poulets sans tête dans des cocottes-minutes.
Nous, les mamans, on n’est pas faites pour se faire bouffer !

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