Ahhhhhhhh les vacances…!
1. Les vacances, on en profite pour FAIRE CE QUE L’ON VEUT.
Faire ce dont on a envie. Et REELLEMENT envie.
Cela paraît idiot à dire mais c’est tellement important ! La base de la qualité de sa propre vie.
C’est tellement évident que l’on n’y pense pas toujours.
D’ailleurs, on se dit très certainement, à tort, que l’on n’en a pas « le droit ». La société pèse si fort négativement sur le concept d’égoïsme et plus idéalement sur celui d’altruisme.
Parfois, on en vient à oublier ce que l’on aime faire. Ce qui nous plaît dans l’utilisation de notre temps.
A force de ne plus le faire, de ne pas entretenir nos désirs, de ne plus écouter nos rêves, de ne pas continuer à découvrir et à tenter de nouvelles expériences et activités.
A cause de tous ces fameux « il faut » :
se reposer, visiter, faire ce qu’on n’a jamais le temps de faire, s’occuper des enfants, faire à manger ou du ménage selon le type de vacances choisi, faire plaisir aux enfants, faire plaisir aux autres, voir la famille, les amis, faire des activités, dormir assez, faire du sport, se détendre, lire, se mettre de la crème solaire, gérer les tenues, les vêtements, les accessoires, penser à tout emmener quand on part quelque part, …
l’espace-temps de liberté rétrécit comme peau de chagrin ! Notre tête est remplie de tout cela en permanence et impossible de totalement lâcher-prise, couper, … comme le reste du temps de notre vie en période de travail, soit, plus léger et moins problématique mais tout de même non assez reposant.
On a envie d’être gentil
et non égoïste en se coulant dans les désirs et envies des autres. On en tire une petite joie, une certaine fierté de soi. Quelques instants.
Mais c’est l’effet inverse que cela engendre. Car, quoiqu’on en dise, c’est soi-même le plus important : nous sommes la seule personne avec qui on va passer chaque instant de notre vie ! Y aviez-vous déjà pensé sous cet angle ? Alors, prendre soin de soi, se ressourcer, se sentir bien et profiter de chaque instant de ses vacances et vivre les siennes et non pas celles des autres, c’est finalement la l’essentiel. La source de nos ressources.
Et quand notre source est vive, pleine et joyeuse, c’est avec plaisir joie et légèreté que nous entreprenons tout le reste et que nous prenons plaisir à partager et à faire plaisir à son entourage. Car on en a eu assez pour nous. Pour soi. Nous avons rempli notre jauge de besoins.
Tout est une question d’équilibre.
Nous l’évoquerons bien souvent. C’est comme un secret de vie.
Concrètement, il suffit de se demander, en fonction de ses valeurs, quelles sont nos véritables envies (petits désirs ou grandes aspirations) que nous souhaitons absolument trouver et vivre durant nos vacances. On y prête attention, puis on en glisse dans le planning, on en saupoudre. Ensuite, on vérifie sa liste régulièrement et on ajuste.
On se sentira plus rempli de joie de sérénité et d’amour, simplement en respectant ses choix que l’on a listé sur un petit papier…
En fait, plus c’est con, plus c’est bon et c’est bien mieux que trop bon trop con !
On fait simple. Pur.
Le mot d’ordre est simple : profiter.
Profiter de chaque instant. En prendre conscience. Faire entrer par tous nos sens et par notre analyse réfléchie les beautés et plaisirs de tout moment.
2. En vacances, il est bon de SE FOUTRE LA PAIX. (Merci Fabrice Midal !)
Pas de pression,
de « pour une fois que j’ai du temps » : « il faut » « il faudrait », ou de culpabilité devant la nonchalante torpeur des congés qui nous envahit.
A moins que vous n’ayiez une motivation ardente et à toute épreuve (qu’il est effectivement intéressant d’exploiter et de ne pas laisser filer afin de surfer sur la vague d’énergie positive qui prend possession de nous), laissez-vous la possibilité de vous ressourcer sans culpabilité, de suivre votre rythme personnel sans contrainte, de vous faire confiance pour ne pas abandonner, avant de vous y mettre au moment opportun.
La procrastination est culpabilisante, suivre son rythme en toute confiance n’a pas à l’être. Procrastiner, si c’est reculer pour mieux sauter, tout va bien. Un moment de réflexion et d’analyse bénéfiques ou encore un moment de repos/détente qui relance la machine. Si en revanche elle est répétitive et éternelle, c’est qu’il faut en chercher la raison afin de pouvoir dépasser nos inquiétudes et avancer.
Ceci est bien évidemment valable tout le temps, pas seulement lors de ses congés. Néanmoins, c’est un moment parfait pour s’y entraîner.
En vacances, les tâches à effectuer ne sont en général pas aussi difficiles et « terrifiantes » que le reste du temps.
Par conséquent, se foutre la paix ne signifie pas tout laisser tomber, ne rien faire du tout et en être heureux ou bien au contraire faire complètement n’importe quoi.
Cela signifie simplement lâcher-prise.
Classifier l’importance des choses afin de savoir l’énergie et le temps à accorder à chacune. Ne pas se mettre de stress ou de pression. Ne pas se laisser emporter dans un dialogue interne rabaissant et auto-flagellant qui en exige sans cesse davantage de nous-mêmes. On s’adapte si cela ne se passe pas comme prévu, on est souple, pas de gravité, uniquement de la légèreté.
Bien sûr, on continue à faire ce qui est vital, mais sans la chape de plomb qui nous étouffe. Sans un souci de perfection impossible à atteindre et sans une sourde inquiétude qui n’aura pas d’effet positif mais pourrait avoir l’effet inverse. Sans toute la pression du monde qui pourrait imploser et en marquer la fin ! Qu’est-ce qui pourrait arriver ? Quel serait le pire ? Serait-ce si grave ?
On fait donc tout le « difficile » en mode tranquille, zen. Et même avec plaisir.
Le reste aussi en fait… On se fout la paix, on fait les choses à son rythme, avec plutôt une musique ou de la joie ou du calme dans la tête plutôt qu’une transe speed et stressée et « j’suis nul.le, j’y arriverai jamais, … » blablabla… La ferme. Et ZEN.
3. Anti-coup d’mou number one !
Une super idée à pratiquer n’importe quand mais encore mieux en VACANCES : prendre des photos mentales.
Lorsqu’on revient mentalement à ces images ancrées dans notre mémoire, cela s’avère être un « anti-coup d’mou » efficace dans les moments de tristesse, de grisaille ou de surcharge.
Concrètement, à un moment de vie heureux, devant un beau paysage, durant un rire collectif, un sourire d’enfant heureux, … on fixe des yeux et on y associe des émotions, des sensations, des sons, des odeurs, … qui gravent ce moment comme un instantané de chez Harry Potter. Ça bouge un peu, ça brille, on sent toutes les émotions.
Pour ne rien oublier, on se fait un petit catalogue intérieur.
On peut aussi se dresser une liste écrite de mots-clefs qui nous replongent à ce moment précis.
Et on y revient de temps en temps. On rebrasse, on baigne dans le beau et on muscle la mémoire. Puis on agrandit peu à peu notre espace mémoire de bonheurs divers.
On crée ainsi notre diaporama des sens et du cerveau anti-coup d’mou.
Go ?
N’hésitez pas à nous décrire vos photos que vous allez prendre dès cet instant !
4. Anti coup d’mou number two !
Une autre super idée du même genre, qui pourrait se faire au même instant que les photos mentales : faire des points d’ancrage.
Connaissez-vous ce principe ?
Vous intégrez tout le ressenti positif à un moment de plénitude profond ou à un moment de gratitude intense devant ce que nous avons la chance de vivre ou encore à un moment rempli d’amour qui fait fondre notre petit cœur.
Une fois que vous avez réalisé que c’était un de ces moments qui se présentait à vous, vous le laissez venir, vous emplir entièrement, puis vous l’amplifiez au maximum. Lorsque vous sentez comme une explosion immense d’émotions, vous y associez un geste précis, comme se serrer le poignet, se toucher deux doigts, prendre une position particulière.
Si vous réussissez bien votre assemblage, vous pourrez revenir à ce ressenti rien qu’en fermant les yeux et en reproduisant ce même geste. Cela vous plongera dans le souvenir et fera revenir dans le bien-être de cet instant.
C’est encore un entraînement à pratiquer régulièrement, comme toute nouveauté ou apprentissage.
Voilà comment amplifier nos instants de bonheur et nous créer un pack anti-grisailles, en prévision d’un possible coup d’mou.
5. SUPER METHODE DE SELF ESTIME :
s’entraîner à sortir de sa zone de confort 😊
Cela n’a pas besoin d’être sensationnel, au moins au commencement (car vous risquez d’y prendre goût 😉).
En effet, les vacances se trouvent être une chouette occasion de tester de nouvelles choses ! On a du temps, on est détendus, on est ouverts à la nouveauté, au changement.
Un nouveau cocktail, un nouveau plat, un nouveau parfum : un peu d’exotisme.
Une nouvelle coupe ou une nouvelle couleur, une tenue non habituelle, des lunettes différentes : un soi qui change.
Des lectures, des loisirs, des visites imprévues : des habitudes qui évoluent.
Des activités qui inquiètent un peu mais dont la sensation est attirante : se pousser à tenter le vertige et les émotions.
Parler à des inconnus. Faire quelque chose seul.e.
Être tellement bien dans ses baskets et fier.e de soi…
Rester souriant et heureux en toute circonstance crée une vie surprenante, emplie de rencontres impromptues, d’humour, de joie. Et vous en devenez le vecteur…
Let’s be happy !
A bientôt dans le cocon, où votre motivologue préférée vous poussera à petits pas hors de votre zone de confort… vous savez, là où est caché votre vrai VOUS et son bonheur inhérent 😉
En résumé : Si tu veux vraiment profiter de tes vacances, ça se PREPARE.
« Les vacances ! Aaaaaaah… Tu rigoles ou quoi ? Je planifie toute l’année, en vacances, j’me laisse porter ! »
Mmmm… c’est effectivement tentant, mais… n’as-tu jamais attendu un moment avec une grande impatience et d’énormes attentes et d’être finalement déçu…?
Alors, les vacances, comment VRAIMENT en profiter ?
Pour bien profiter de ses vacances, c’est une bonne idée de faire redescendre le stress et la vitesse de ses pensées…
1) Fais une liste (oui, sérieusement !) de ce qui te fait envie, de ce qui te fait « fantasmer » de faire durant ces vacances. Cela peut-être vraiment n’importe quoi. Sens-toi totalement libre !
Exemples :
– me poser sur un transat avec un cocktail et un bon bouquin
– prendre le temps de regarder les enfants s’amuser
– faire un resto en amoureux
– visiter tel endroit
– pratiquer telle activité
– …
Une fois que tu seras en vacances, tu te souviendras de tes « objectifs » et tu en profiteras triplement lorsque tu y seras. » Ca y’est, j’y suis, je fais exactement ce que j’ai envie de faire pendant mes vacances, j’en profite !!! »
2) Encore plus que le reste du temps : sois bien dans l’ici et maintenant à chaque instant. C’est le meilleur moyen d’en profiter, de s’en apercevoir, de le voir passer, de l’ancrer dans ses beaux souvenirs. Profite, avec tous tes sens en éveil.
Tu peux ancrer ses souvenirs en toi de manière visuelle, en faisant des « photos » mentales. En se promenant, tu regardes et à un moment « clic » : c’est entré dans ta mémoire. Tu peux y ajouter des odeurs, des sons, des sensations et ressentis en te créant un point d’ancrage: quand les sensations sont au maximum, ancre les en toi avec un geste particulier, comme te presser le pouce. Tu pourras revenir dans cet état en refaisant le même geste… comme une madeleine de Proust gestuelle.
3) Fous-toi la paix. Toujours mon cher Fabrice Midal… signé : ta princesse au petit pois
Laisse au placard tes injonctions et obligations, et OUI, laisse-toi porter, au feeling, aux envies, aux opportunités. Autorise-toi. Tu as le droit. (Tant que ce n’est pas puni par la loi !)