Je suis restée perplexe, choquée… Les mots ont un grand pouvoir.
As-tu vécu des moments qui t’ont démontré ce pouvoir des mots ?
Ce pouvoir peut se trouver multiplié par différents ingrédients :
Multiplié par :
- la répétition.
- le contexte.
- la personne qui utilise les mots.
- la présence ou l’absence de témoins.
Comme :
- une phrase maintes fois répétées par sa maman s’ancre dans notre esprit.
- une parole blessante dans une situation humiliante alors que d’autres personnes étaient présentes s’agrippe à notre mémoire.
- une phrase qui soudainement résonne différemment, prend tout son sens.
J’ai toujours eu du mal à accepter les faiblesses humaines.
Je suis justement devenue Motivologue pour pousser les personnes à agir en direction de leur bonheur plutôt que de suivre le courant, se laisser porter par les évènements, les automatismes, les autres, les modes, les pseudos-bienséances.
Plutôt que survivre ou subir.
Mais là, j’ai reçu un choc en lisant ces mots de Robert Cialdini (auteur de « Influences et manipulations ») :
L’annonce publique d’un suicide augmenterait le taux d’accidents.
Comme si l’entendre donnait l’autorisation secrète de suivre un modèle et de faire pareil.
En gros, lire, voir ou entendre cette nouvelle peut tuer.
Et pas seulement ceux qui le décident, peut-être aussi les personnes qui pourraient subir également l’accident.
Je suis restée perplexe, choquée, devant un tel constat.
Le cerveau humain serait-il si faible ? Si influençable ?
Les mots me manquent.
Cela me donne encore plus envie de sensibiliser l’espèce humaine à gérer sa vie, à y être attentif et impliqué.
A écouter ses besoins et envies, à profiter, à trouver son bonheur.
J’ai de bonnes raisons de vous tirer et de vous pousser.
Violence, agression ou accident…
J’ai une page à ce sujet sur mon site. L’envie d’aider, de protéger, d’avoir des informations utiles sous la main.
Rien à voir avec le reste, non. Juste une autre facette de moi. J’y rajoute de ce pas quelque chose de très important, qui entre dans le but initial de cette page sur mon site, qui est de sauver des vies en ayant les bons réflexes. Pour sauver votre propre peau.
Hier je vous évoquais ma lecture du livre de Robert Cialdini. Eh bien, je ne suis pas déçue du voyage !!
Si je suis victime et que j’ai besoin d’aide, j’ai besoin de savoir quelque chose de très important pour avoir la vie sauve et que l’on m’aide, que l’on me porte secours.
Car oui, il se pourrait que, même si des gens sont présents, ils ne vous portent pas secours.
En effet, le cerveau humain ne va pas chercher bien loin. S’il voit d’autres personnes agir normalement autour de l’évènement, ne rien remarquer de spécial, il va s’y conformer. S’il ne sait pas ce qui se passe mais qu’il voit que personne ne s’inquiète, il se dira que cela ne mérite pas qu’on s’y arrête. Par exemple, que quelqu’un a déjà appelé les secours. Que c’est déjà géré. Que ce n’est pas grave. Et on continue sa vie, tranquillou.
J’avais déjà fait ma rebelle pour la queue aux toilettes lors d’un spectacle, je pourrai recommencer pour celles des stations-service : il suffit d’UNE personne qui ne se demande pas si un toilette est libre pour que tout le monde fasse une longue queue avec 2 toilettes utilisées sur 12. Ca, ça me rendait déjà dingue.
Alors, laisser quelqu’un se faire agresser, faire un malaise ou sans aide suite à un accident… comment vous dire !?!
Je vous rassure, l’espère humaine n’est pas pourrie jusqu’à la moëlle, quand il n’y a qu’une personne témoin ou que l’exemple est à l’aide et à l’inquiétude, les gens sont tops. OUF.
Ce qu’il faut donc faire lorsque l’on est une victime face à plusieurs témoins, c’est en choisir un, le fixer des yeux, le montrer du doigt et lui dire :
« Toi, j’ai besoin d’aide, appelle les secours. »
Une consigne par personne, comme en maternelle… On en prend une autre et :
« Toi, appelle la police, il y a eu un accident. »
« Toi, va voir comment ils vont dans l’autre véhicule. »
Et vous vous demandez encore pourquoi il y a une Motivologue qui veut vous pousser à gérer votre vie en remplaçant les automatismes pourris par des bons… ?
Vraiment ?