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1. C’est la seule fois

La seule fois où je vivrai cet évènement avec mes enfants à cet âge précis. Je ne vivrai qu’un seul Noël où il a cet âge-là. Un seul été où il a cet âge-là.

Parfois, on est pressés d’être à la suite, qu’un moment compliqué soit déjà passé, qu’un moment sympa soit déjà arrivé. Pourtant, vivre sa vie en accéléré ne va pas nous aider à en profiter ! On le sait bien que, une fois plus âgé, on n’a qu’une seule envie : retourner an arrière. Alors, pourquoi être pressé d’en arriver là ?

Parfois, pris dans le tourbillon des obligations, on ne voit plus l’intérêt des choses.

Mais… à chaque fois c’est unique, et ça ne se représente pas forcément. Ou différemment. Chaque journée est la seule journée à cet instant précis, dans cet état d’esprit et ce niveau de connaissances et d’expériences.

Alors, saisissez les opportunités.

N’attendez pas le meilleur moment : il n’existe pas. On est toujours convaincu qu’il y a un superbe moment, probablement comme dans les films, par exemple pour faire un bébé. Mais non: il y a toujours un truc qui n’est pas parfait, puisque la perfection n’existe pas !

Par exemple, quand on est jeune, on a le temps et l’énergie mais pas l’argent. Au milieu de notre vie, on a l’argent et l’énergie mais on n’a plus le temps. Et quand on est vieux, on a le temps et l’argent, mais pas l’énergie !

Alors, regardez vos enfants. Tout le temps. Le cœur ouvert, débordant d’amour et de fierté. Ancrez ces bons moments dans vos souvenirs, dans votre peau, créez votre bonheur. Profitez de ces moments précieux, d’un partage, d’un rire. Car en fait, chaque jour, ils sont différents. Viendra un moment, sans que vous ne vous en aperceviez, où les choses auront changées. Et ce sera « trop tard » pour avoir ce même instant. Et alors apparaîtront les fameux « regrets nostalgiques » issus de ces moments pas vécus assez profondément.

C’est un message, non pas catastrophe, mais prise de conscience : afin de bien profiter de chaque seconde, chaque chose que l’on vit, ICI et MAINTENANT. C’est notre seule vie, notre seule chance !

2. On peut représenter sa vie par un petit carreau par mois ou par semaine.

Ensuite avoir un code couleur pour s’y retrouver : temps passé en famille, temps à lire, temps avec les amis et temps selon ce que l’on a envie de faire. Quelle est la priorité ? Faire des voyages ? Vivre des expériences ? Evoluer et faire grandir ses apprentissages ? C’est un outil qui fait un peu flipper. On peut préférer faire l’autruche et improviser notre vie plutôt que de tout planifier. Cela s’entend et se comprend !

Comment répartir, quelle quantité de chaque est-ce que je souhaite ?

Je ne dois pas passer à côté !! Je dois à ma vie et à moi-même de profiter et de tester ce qui me fait envie, ce qui me fait vibrer.

C’est le moment pour se poser les questions :

Qu’est-ce que je souhaite avoir accompli dans ma vie avant de mourir ?

Qu’est-ce qui est le plus important pour moi ?

Est-ce que je diminue la télé ? Est-ce que j’augmente le sport ? La lecture ? Quelle est la quantité de livres que je veux encore lire ? Elle n’est pas infinie, cette quantité. Est-ce que je ne passerais pas trop de temps à scroller inutilement ?

Est-ce que je fais le tri dans mes relations ? J’ai passé 90 pourcent du temps que j’avais avec mes parents, est-ce que je les vois assez dans le reste de ma vie, maintenant que je ne vis plus avec eux ?

Combien d’hiver je veux aller aux sports d’hiver ?

Combien de Noël ailleurs ?

3. A vous de tout remuer. On n’a qu’une seule vie.

Vous savez que la vie n’est pas éternelle et vous vous inquiétez du temps qui passe mais… faites comme si le temps était compté (et il l’est réellement, même si on ignore quand s’arrêtera le décompte) et comptez vos carreaux. Répartissez pour y caser ce que vous voulez. Arrêtez de reporter. « Plus tard », « un jour », « quand j’aurai le temps », … Faites. Profitez. Testez. Vivez. C’est maintenant.