Régler les conflits entre deux enfants ou entre deux adultes est assez différent.
Il existe cependant des points communs à ces conflits:
– la sensation d’être dans une cour de récréation, parfois
– le mensonge d’auto-protection, presque toujours
– l’absence de remise en question, régulière
Cependant, le ressenti des adultes est exacerbé par les anciennes blessures et expériences. Les croyances sont profondément ancrées et difficiles à remettre en question. Les malentendus sont très faciles à obtenir car les adultes ne disent pas tout ce qu’ils pensent, voient à travers le filtre de leurs expériences et donc interprètent beaucoup (trop).
Ce n’est pas si compliqué à régler… parfois, il suffit de presque rien.
J’aimerais aller causer avec les danseurs et les stars de Danse Avec Les Stars. Parce que les concours d’ego, on en a ras le … menton ? Et franchement, qui montre l’exemple aux jeunes, là, sérieux ?!?
Bref, suis au taquet, que ce soit dans ta famille ou dans ta boîte à te mettre dans la sérénité et la joie, plutôt que de ressentir des émotions qui tordent le bide pour RIEN.
Contacte-moi, on en parle
Quand on vit des conflits, disputes, désaccord,
c’est d’abord notre ego qui est blessé et qui réagit. Il ne réagit pas d’une façon intelligente et réfléchi, ce qui rapproche les réactions d’enfants et d’adultes dans un conflit. Rappelons-nous qu’à l’intérieur de nous, nous avons encore un enfant. Il a ses blessures, il n’avait pas les ressources pour gérer correctement, de réagir et de se défendre. Cela a changé mais l’enfant intérieur ne le sait pas et les souffrances ressortent comme si rien n’avait changé. Des protections se sont mises en place et notre ego blessé se vexe et réagit parfois d’une façon que l’on peut considérer comme enfantine. Les personnes blessées peuvent se faire beaucoup de mal ! On pense au harcèlement, agression, … Des personnes blessées qui en blessent d’autres ou se trouvent encore dans une situation à être de nouveau blessées. Il est difficile de ne pas se laisser emporter par ses émotions et les pensées de son égo. Cela reste possible.
Oh putain comme c’est difficile de ne pas répondre en criant quand on te crie dessus, raaaaaa !
Imagine, quand j’étais maîtresse et que je devais garder mon calme devant le gamin que j’avais vu faire et qui me criait dessus « MAIS J’AI RIEN FAIT !! », raaaaaaa !
On pense à « tourne ta langue dans ta bouche 7 fois avant de parler », on pense à « ce n’est pas par la violence qu’on résoud la violence » etc. mais le message n’est pas assez fort ou assez rapide par rapport à la réaction émotionnelle qui nous emporte.
Ce serait pourtant bien de faire une diversion, une pause, même si on ne peut totalement suivre le mode d’emploi d’un de mes posts précédents :
te dire STOP très fort dans ta tête ou même tout haut, tout en t’immobilisant
Seulement, vous avez peut-être un circuit neuronal très fort qui s’active et SPOILER : vous ne pouvez pas faire grand chose UNE FOIS QUE C’EST LANCE, il vaut mieux le travailler EN AMONT.
Y réfléchir posément, au calme, puis à partir d’un léger stress pour s’habituer. Il est possible de modifier une réaction si on y travaille… avec patience !
La bonne nouvelle c’est que, si on ne l’entretient pas, la vague émotionnelle est de courte durée. Il suffit ensuite de savoir s’excuser (si besoin !!)
Bref, en cas d’urgence, en mode pompier : commence par boire un verre d’eau, ça t’évitera peut-être de cracher du feu !
Un outil intéressant pour éviter les conflits : la CNV
La Communication Non-Violente est un outil indispensable pour une communication fluide, efficace et dans le respect de chacun.