My story 1: avant j’étais maîtresse.

Avant, j’étais maîtresse. Professeur des écoles !

Le plus beau métier du monde … Celui que j’ai choisi il y a une vingtaine d’années de cela 😊

J’ai pensé que je pourrais y combiner toutes mes passions : les enfants, l’éducation, la psychologie, la danse, le théâtre, l’audio-visuel, les jeux, … Tout utiliser, découvrir et s’amuser dans les apprentissages !

Tout cela nous amène à un quotidien rempli de décisions, d’actions, de contrôle, d’émotions en dents de scie.

J’ai mené plein de projets et les idées ne s’arrêtent jamais 😊

Je suis fière de plusieurs moments, certains très drôles, d’autres émouvants. C’est un métier qui ne peut pas avoir les émotions au repos. C’est un grand huit entre des sourires, des échecs, des larmes, des colères, des rires, des aides, des fiertés, …

Tellement de magnifiques choses dans ce métier.

maîtresse, mon histoire, par la Motivologue

En réalité, j’ai fait tellement de métiers en un : déménageuse, tétrissienne de matériel dans une armoire, gestionnaire de commande, comptable, infirmière, gestionnaire de conflits, thérapeute de couple, assistante sociale, psychologue, orthophoniste, créatrice de projets contenants du vocabulaire improbable, organisatrice de sortie, guide de visite, maître de débats, assistante d’artistes, nettoyeuse de fluides corporels inopinés, gardienne de lunettes, plieuse de serviette, sécheuse de cheveux, remetteuse de boucles d’oreilles, maître-nageuse, metteuse de bonnets de bain et de casques de protection, faiseuses de lacets, rangeuse de trousses/cahiers/classeurs, enleveuse de lentilles de vampires (si si, c’est véridique !), et tellement d’autres… 

Je préfère nettement celui d’humoriste en mode one woman show où l’on capte l’attention et le dynamisme des élèves 😉 mais je suis loin d’être fan de la policière… !

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les avis sont partagés mais absolument tout le monde en a un. C’est évidemment le plus souvent, lié à sa propre expérience, c’est humain.

J’ose espérer que le covid et les périodes de confinement auront au moins eu cet aspect positif de montrer notre (vague) utilité.

Il n’empêche que, personnellement, je n’ai jamais dit à quelqu’un, travaillant par exemple dans le privé, que son travail était facile, pas fatigant, « honteux ». Eh bien pourtant, dans le sens inverse, cela m’est arrivée : plusieurs personnes (dont une que je connaissais depuis 3 minutes montre en main et qui m’a sauté dessus avec toutes ses questions) ont trouvé anormal que je sois fatiguée, que je ne sorte pas le soir en semaine, … car elles aussi avaient un métier fatigant… Mais WTF ?? MOI, je n’ai pas dit que leurs métiers n’étaient pas fatigants en disant que le mien l’était… Si ?

Pourquoi vient-on m’emmerder, me rabaisser ? Qui êtes-vous pour juger ma vie ? Jamais je ne me suis permis ce genre de choses, cela ne m’effleure même pas l’esprit.

Eh bien toi qui penses que je suis payée pour être en vacances vas-y ma cocotte, fonce, si c’est si simple. Je te regarde.

Bref, pas de débat là-dessus, chaque travail a ses avantages et ses inconvénients. Ils ont aussi tous leur « fatigabilité » … Il existe tellement de sorte de fatigues ! Comment puis-je savoir tant que je n’ai pas essayé ?

Il me semble juste anormal d’avoir des avis, des opinions voire même plutôt des JUGEMENTS non demandés sur la « facilité » quant à ses choix de modes de vie.

Vas lire la suite, my story 2

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