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Lorsque l’on sent que quelqu’un a besoin d’aide, on a naturellement envie de l’aider, quoi que cette personne en pense. On se dit qu’elle n’est pas clairvoyante. Qu’elle ne s’en sortira pas seule. Qu’elle prend de mauvaises décisions. Que l’on sait ce qui est bon pour elle. Que l’on sait comment faire pour l’aider.

Cependant, la personne en face a-t-elle demandé votre aide ? En a-t-elle seulement envie ?

Evidemment non : elle ne va pas assez bien ou ne s’aperçoit même pas qu’elle en a besoin (du moins c’est ce que l’on en pense, ce n’est pas forcément le cas).

Eh bien malheureusement, aider quelqu’un sans son approbation peut sembler pour cette personne une agression violente, une intrusion non demandée et peut provoquer un blocage encore plus problématique.

En fait, cette personne est le cheval qui a soif. Ou du moins, vous pensez qu’il a soif. Ou encore vous vous dites que ce serait bon pour lui qu’il boive.

Dites-moi… allez-vous forcer le cheval à boire ?

Vous pouvez le guider jusqu’à l’eau mais c’est lui qui choisira de boire ou non.

Eh bien voilà : vous ne pouvez pas faire les actions ou prendre les décisions à la place des autres. Vous pouvez l’accompagner, l’aiguiller, donc l’aider un peu mais… C’est à cette personne que revient la prise de décision et la mise en action.

Il y a plein de façons d’aider à voir niveau sécurité et santé où là, on n’a pas besoin de vous demander pour avoir réellement besoin d’aide !