Mon préféré ?! C’est fou, je ne me suis jamais posé la question. Je suis toujours incapable de dire MA couleur préférée, ou MA boisson préférée, ni même MON plat préféré, … C’est presque culpabilisant de ne pas le savoir. 😊
Je ne gagnerais pas aux « Zamours » ça c’est certain : je ne saurais même pas répondre aux questions pour moi ! Aucune idée de quel est mon préféré machin ou mon préféré bidule. 😉
C’est une question que du coup je ne pose pas aux autres, dont pourtant les réponses m’intéresseraient pour mes proches. Par conséquent, je ne connais pas leur film, leur musique, leur couleur, … préférés. Et ça me culpabilise aussi. Je ne vais quand même pas faire un questionnaire pour récupérer ses années passées à ne pas savoir… ?
Est-ce que c’est parce que je préfère saisir des indices dans la conversation ? Parce que je préfère me concentrer sur d’autres choses comme les expériences, les idées, les émotions ?
En tout cas, cela ne veut pas dire que je ne m’intéresse pas. Ben oui, je m’intéresse quand même un peu à ma vie et je n’ai pas de « bidule » ou « trucmuche » préféré. C’est pareil pour mes proches.
J’ai toujours trouvé ça enfantin et dérangeant : on ne va quand même pas de nous demander si on préfère papa ou maman, une enfant ou l’autre, sa vie pro ou sa vie perso ?
Pour moi tout se conjugue, tout s’assemble et l’un et l’autre sont différents, ou complémentaires, ou indissociables.
Ce qui fait que j’ai toujours trouvé cons les débats binaires. Quand j’ai commencé ma vie professionnelle, on était en plein débat « syllabique ou globale ? » pour la méthode de lecture. Je n’avais quasiment pas d’expérience professionnelle, mais j’étais déjà droite dans mes bottes quand j’ai répondu que ce débat était inutile, qu’ils utilisent les deux. Ils développent leurs stratégies et on travaille tout. J’ai dit aux parents qu’ils sauraient lire et un papa m’a dit « C’est ce qu’on verra ». Allez, bonne première réunion de rentrée, ahah !
Ressort bien ici mon envie de ne pas « m’enfermer » dans une case, dans un choix qui peut évoluer, dans une connaissance de soi ou de l’autre un peu « binaire », un peu « simpliste. Ne pas me spécialiser, rester ouverte à tout et me diriger vers ce que j’apprécie le plus, suivre mes envies et mes intuitions.
A force de tout lire, regarder, apprendre, je recoupe les informations. Chaque spécialité a son vocabulaire, mais tout le monde dit la même chose.
C’est ce que je veux vous offrir, vous partager, vous apprendre, faire ressortir dans votre manière de vivre. La compréhension du fonctionnement nous permet de mieux accepter, mieux gérer et être en paix.