Avez-vous déjà entendu cette phrase ? Quel sens lui accordez-vous ?
Pour vous, est-ce :
- que cela signifie « carburer » pour tout faire sans cesse à fond et dans les temps ? Est-ce qu’au contraire, cela signifie ne pas se prendre trop la tête et y aller tranquille ?
- contre-productif car cela met trop de pression ? Ou au contraire est-ce que c’est déculpabilisant ?
- valable juste pour les enfants ? Est-ce utile seulement dans certains domaines ou à certains moments ?
- trop flou pour être vraiment clair ?
- que de son mieux c’est assez « bien » ?
Je suis curieuse de connaître vos idées, laissez-moi vos réponses en commentaires !
(Maintenant, pas après avoir lu la suite… !!!)
(Si si allez !)
(Il faut juste utiliser quelques doigts pour taper quelques lettres pendant quelques secondes… c’est jouable ! 😉)
Avez-vous lu un des précédents post qui évoquait les accords Toltèques ? (Ou encore le livre… ou bien un article, quelque part ?) Il y en a justement un, de ces accords, qui dit : « Faites toujours de votre mieux. »
Cela fait-il écho en vous ?
Pourquoi toujours faire de son mieux, finalement ?
Pour que personne, pas même soi, n’aie quelque chose à reprocher ? Ou alors pour être fier de soi ? Ou encore pour ne rien regretter ? A moins que ce ne soit pour progresser ? Peu-être pour être le plus souvent possible en réussite ? Ou enfin pour ne jamais se sentir en échec ?
(Allez, deuxième chance de me donner un avis en commentaire…)
(Ca ne se refuse pas, voyons. 😊)
Dans un précédent post sur les réseaux sociaux, nous avons évoqué : « Il faut commencer par soi ». C’est une hypothèse que l’on a prise pour acquise et qui est vérifiable dans moult situations. Ok. Donc, en commençant par s’occuper de soi, on prend soin de soi, on accepte de s’aider soi-même, et, par conséquent, on accepte de s’aimer soi-même. Ah, c’est bien de commencer par là…
De l’amour de soi naît l’estime de soi. De l’estime de soi naît la confiance en soi. Que devient-elle si on ne fait pas de son mieux ? On la grignote cette confiance. Elle-même grignote l’estime, qui elle-même grignote l’amour et… retour à la case départ. Si on ne s’aime pas, on ne s’autorise pas tout ce qui serait pourtant naturel de s’accorder.
Donc, reprenons : en faisant de son mieux, on développe tout ce qui est nécessaire pour soi : confiance dans ce que l’on fait, estime de qui l’on est, amour de ce que l’on a / de ce que l’on vit.
Mais rien n’est purement applicable simplement. Eh oui. Ce serait trop simple.
Où sont les limites ?
Les limites sont les nôtres. Celles que nous voyons, celles que nous nous fixons consciemment, celles que nous nous fixons inconsciemment (et qui donc sont fixées de longue date !), celles que nous savons ne pas vouloir dépasser, celles sur lesquelles nous estimons pouvoir nous challenger. C’est donc, encore une fois, propre à chacun. (Il y a un travail de recherche et de conscientisation pour tout le côté inconscient…)
Faire de son mieux, ce n’est donc pas : TOUT faire PARFAITEMENT et ultra vite / supra efficacement. Nous sommes des êtres humains : nous nous devons d’accepter nos limites, nos besoins, nos envies, nos goûts. En effet, nos envies nous pousseront plus loin qu’un enchainement d’obligations !
On en revient à s’écouter, écouter la plume (un autre post, encore…) et se respecter (sans respect, pas d’amour, pas d’estime, pas de confiance). Donc on fait de son mieux à l’intérieur de ses limites et, également, à l’INSTANT T, c’est-à-dire au bon moment.
En effet, nos énergies et envies sont fluctuantes. Il vaut mieux surfer sur la vague que de se débattre dans le sens inverse du courant. Ben oui. C’est logique pourtant, non ?
Finalement, après toutes ces pérégrinations,
faire de son mieux revient en fait à être/faire/vivre selon NOS valeurs, en respectant nos besoins, mais aussi en respectant les autres, en respectant les lois (cela va de soi (pas mal dans un post qui parle de soi, ahah)), en écoutant nos envies, nos doutes, nos peurs, ET … en nous challengeant pour toujours faire mieux. Mieux que ce que nous avions fait nous-mêmes la dernière fois. En tentant probablement un petit pas hors de la zone de confort. (C’est bon pour ce qu’on a !) On essaie, on ose, on tente, on fait, on avance, on progresse, on fait de son mieux pour être content et fier de ce qu’on a fait et non pas regretter ce que l’on n’a pas fait.
Par la même occasion, en étant dans l’action et l’amélioration, on évite de vivre en « mode automatique ! ». La mode (qui a une raison d’être) de la « pleine conscience ».
Evidemment, on fait de son mieux en plaçant les obligations dans les moments avec motivation ou élan, avec conscience de leur utilité pour tous et de leur importance (à partir du moment où l’on respecte le soin de soi et les temps de pause). En effet, quand on a suffisamment fait pour NOUS, ce qui nous semblait une obligation phénoménale devient presque une envie. Si si. Une envie de bien faire !
Et ça devient l’HARMONIE… dans sa vie.
« Arme honnie » … ce n’est pas une guerre… ni contre soi, ni contre les autres. Il n‘est pas nécessaire de ressasser des pensées négatives lorsque l’on fait quelque chose, bien au contraire ! C’est contre elles qu’il faudrait partir en guerre ! On l’a déjà évoqué dans un autre post sur les réseaux.
En tout cas, j’ai fait de mon mieux 😉
Tu veux apprendre à faire de ton mieux ? Vas voir le Cocon !