(Avertissement : coup de gueule au passage, je me suis accordée divers droits, notamment ceux aux gros mots.
)

Remettons les pendules à l’heure !!
- Non, ce n’est pas la fête de la femme.
- Ce n’est pas non plus la journée de la femme.
-> C’est la journée des DROITS de la femme. Ben oui. Longtemps, elle n’a pas eu les mêmes que les hommes. Ce n’est pas encore tout à fait aplani.
Y’a quand même des hommes qui se rebellent sur le féminisme en disant qu’il faut de la place au masculin, bordel. Sauf que… le féminisme ce n’est pas la guerre contre le masculin. Ben non.
Encore une fois, cher ami Google, remettons les pendules à l’heure :
« Doctrine qui préconise l’égalité entre l’homme et la femme, et l’extension du rôle de la femme dans la société. » C’est ça la définition du féminisme. Arrêtons de mettre toutes les personnes qui pensent et disent des choses « contre les hommes » ou « pour les femmes » dans le seul et même panier du féminisme, rien à voir. Hum. Y’a du taf encore.
Alors, pas la peine de râler
« bwaaa c’est tous les jours la journée de la femme, on vit dans un monde de féministe, elles nous gonflent ». Ce n’est pas tous les jours notre fête et personne ne voue un culte à la femme dans cette société, tu ne vois pas clair ? Seulement de rares individus, mais je ne vois pas grand chose dans la pensée collective. Même les femmes se tirent dans les pattes, elles sont dures avec elles-mêmes et les autres. Les restes de notre société patriarcale où les femmes doivent être parfaites pour tout. Et elles taffent en plus, maintenant. Donc c’est tout bonnement IMPOSSIBLE à associer avec l’ancienne image.
Les mœurs évoluent, très bien.
Mais les pauvres gars qui viennent râler alors qu’ils ont été la priorité de toutes les sociétés et le sont encore, quand on dit que les femmes ont trop de charge mentale et disent « et nous alors ? » ça m’agace… Comme ceux qui viennent clamer haut et fort que c’est honteux, que EUX ils font et qu’il leur faudrait presque une ola, nan mais !
Bravo à vous, ceux qui partagent parce que c’est normal et qu’ils ne sont pas simplement en train « d’aider » leur femme et d’attendre médaille en chocolat et reconnaissance éternelle.
N’oubliez pas
que je bosse avec les femmes et que je vois les gars qui jouent à la console, n’en foutent pas une, exigent que la maison soit propre, leur femme sexy et réclament qu’on fasse tout pour eux : ils sont toujours là. Alors messieurs, au lieu de lutter contre moi, luttez avec moi pour éradiquer ce genre de comportements qui vous font passer (en très grand nombre !) pour des connards. Tout cela sans évoquer l’image des hommes via toutes les accusations publiques de diverses pratiques ou violences sexuelles qui apparaissent au fur et à mesure que les langues se délient.
Rappelez-vous qu’on parle surtout de leurs droits, qui ont mis du temps à suivre :
- disposer de son salaire : 1907
- avoir les mêmes programmes d’enseignement que les garçons : 1924
- voter : 1944, y’a 80 ans. C’est là qu’est apparue la notion de droits pour les femmes.
- droit à la contraception ! 1967
- égalité des salaires (qui ne suit pas dans la vraie vie !) : 1972
- loi sanctionnant le harcèlement sexuel dans les relations de travail : 1992
- choisir le nom de famille de son enfant : 2002
Bref, cette journée est là pour rappeler ce récent chemin et continuer à améliorer les différences qui subsistent, plus ou moins naturellement, entre les filles et les garçons. Promouvoir leurs droits.
On me reproche de travailler avec les femmes uniquement quant au Cocon.
Euh, oui, c’est ma cible, car je suis moi-même une femme, une maman et que c’est ainsi plus simple de connaître ce qu’elle peut bien vivre. C’est ce que j’ai vécu et que je souhaite leur éviter. N’est-ce pas logique que je sois plus à même d’aider les personnes qui vivent la même chose que moi ? J’imagine qu’un homme sensé peut être assez intelligent pour le comprendre, contrairement à certains qui m’ont parlé, malheureusement. Si tu veux bosser avec moi en tant qu’homme, prends mes ateliers dans ton entreprise ! Ou alors télécharge mon application ! Ou offre-toi une de mes formation en ligne ! Promis, tu seras le bienvenu.
Et ma cible sera encore plus bienvenue, mes chères mamans.