Concernant la communication, il existe cette citation de Bernard Werber : « »Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins neuf possibilités de ne pas se comprendre. »
Nous sommes formidables, nous sommes uniques, nous avons un tel trésor créé de nos traits de caractères, de nos expériences, de nos idées… Seulement… Que se passe-t-il quand nous essayons de partager et de nous ouvrir en profondeur… ?
Eh oui, nous sommes limité.e.s. La communication demande des savoirs, de la pratique, des efforts.
Limité.e.s par les mots, les tournures de phrases. Comment le dire, le mettre en mot, l’exprimer ? Nous ne pouvons en fait pas exprimer ou partager la totalité de notre être, mais seulement une partie…
Ensuite, la personne en face saisit ce qu’elle peut appréhender face à son utilisation lexicale et grammaticale mais aussi en l’abordant via son expérience et ce que cela fait résonner en elle. Donc pas forcément la même chose que ce que nous essayions de communiquer… ! C’est en fait voué à l’interprétation de votre interlocuteur. Et vice-versa.
Essayons de parer à cette vérité en nous ouvrant davantage pour mieux communiquer et mieux entendre. Pour interpréter le mieux possible. Pour améliorer efficacement et réellement notre communication.
Et pourtant, au niveau de nos sensations intérieures, nous avons l’impression d’être de façon illimitée et infinie lié.e à notre frère, notre sœur, notre amie, notre mari, notre fille, notre fils, notre mère, notre père, notre meilleur ami, … Mais n’est-ce pas un leurre ? Balavoine aurait-il raison ? « Au bout du compte, on se rend compte qu’on est toujours tout seul au monde. » Nous ne pouvons effectivement pas prendre leur douleur ou accomplir des actions à leur place (j’adorerais pourtant qu’on aille aux toilettes à ma place !!!). Nous ne pouvons pas parfaitement les connaître et les comprendre. Et vice-versa.
Certes, nous vivons d’abord pour nous-mêmes, notre santé et nos nécessités, mais tout ce qui est autour est un bonus qui irradie et s’entremêle.
Donc même si nous sommes « objectivement » 😉 seul au monde, heureusement, ce ressenti que nous avons est réel pour nous : l’amour est tout de même là, incroyablement fort, et il nous fait un bien fou.
Et c’est cette diversité des personnes, que nous ne connaissons pas entièrement d’un claquement de doigts, qui rend les choses si belles. Nous sommes complémentaires, nous sommes différents. Connaître l’autre devient un défi, un challenge, quelque chose d’intéressant, de compliqué mais de passionnant. Malgré un ressenti et une douleur personnelle et solitaire, on n’est finalement jamais vraiment seul.e. On est entourés. On impacte des personnes autour de nous, jour après jour.
Chaque chose existe de par l’existence de son inverse… Et si l’enfer c’est les autres, l’inverse est tout aussi vrai : le bonheur c’est les autres. Cela signifie qu’il y a de la VIE : du peps, des montagnes russes, des émotions, des sentiments…
Qu’en pensez-vous ?