Astuces et choses importantes à savoir pour la sécurité et la solidarité
Etre en sécurité ! Pour prévenir les risques, les accidents, savoir réagir en cas de malaise, d’urgence, de violence, de harcèlement.
Parce que l’on peut se retrouver démunis dans maintes situations problématiques, autant essayer de l’être un peu moins …
Avoir les réflexes pour sauver des vies. Avoir les connaissances pour aider les autres ou soi-même. Les informations que tout le monde devrait connaître. Savoir mettre et maintenir ses enfants et soi-même en sécurité.
Que faire en situation d’urgence ? En cas d’AVC, crise cardiaque, brûlure, étouffement, harcèlement, violences, enlèvement, … Comment agir ? Qui contacter ? Quels autres numéros que les numéros d’urgence ?
ATTENTION : lorsque l’on est soi-même victime (malaise, accident, agression) et que l’on a besoin d’aide, il y a quelque chose d’important à savoir :
L’être humain est dans l’ensemble serviable et empathique MAIS seulement s’il a conscience et connaissance, sans le moindre doute, de ce qu’il se passe et qu’il saisit l’urgence de la situation qui est gérer.
En effet, s’il voit d’autres personnes autour qui agissent normalement, ne s’inquiètent pas, continuent leur chemin, son cerveau va repartir en mode automatique et les imiter.
Vous devez alors, pour votre survie, demander de l’aide à une personne définie, attirer son attention, la fixer du regard, la montrer du doigt et lui dire clairement de quoi vous avez besoin par exemple appeler les pompiers.
Ne comptez pas sur une foule pour vous aider…
Cette page est destinée à possiblement évoluer en fonction de nouvelles informations. N’hésitez pas à me faire parvenir des informations afin de compléter ce recueil pour être en sécurité.
SANTE
NE PAS HESITER A SE DOCUMENTER ET A SE FORMER SUR TOUS LES TYPES DE PREMIERS SECOURS !
PCS1 : https://www.protection-civile.org/psc1/
1) ARRET CARDIAQUE
– D’abord appeler le 911 ou numéro d’urgence
Bien vérifier que la personne ne respire pas (en essayant de sentir un souffle sur sa joue) et est réellement en arrêt cardiaque puis :
– Trouver ou demander un DEA, défibrillateur externe automatisé
– Enfin, faire soi-même une RCR, une réanimation cardiorespiratoire
Même si elle n’est pas parfaitement exécutée, c’est une chance de plus de survie pour la victime
2) DETECTION AVC
Site Amelie :
QUELS SONT LES PREMIERS SYMPTÔMES D’UN AVC ?
- une déformation de la bouche ;
- une faiblesse ou un engourdissement soudain d’un seul côté du visage : impossibilité de sourire, la lèvre est tombante d’un côté ;
- une perte de force ou un engourdissement du bras ou d’une jambe ;
- une difficulté d’élocution ou de compréhension.
En présence de l’un ou l’autre de ces signes, appelez le 15 ou le 112 (numéro d’urgence européen) depuis un téléphone fixe ou d’un téléphone mobile (même bloqué ou sans crédit). OU SMS 114
VITE : un moyen mnémotechnique pour identifier un AVC et réagir
Retenez bien cette formule :
- V comme Visage paralysé
- I comme Impossible de bouger un membre
- T comme Trouble de la parole
- E comme Éviter le pire en composant le 15
( L’accident ischémique transitoire se traduit par au moins un de ces signes d’alerte :
- engourdissement du visage ;
- engourdissement ou perte de force d’un bras ;
- cécité ou trouble transitoire de la vue ;
- troubles de la parole.
Ces symptômes disparaissent en quelques minutes. Cela signifie qu’il y a un obstacle à la circulation du sang dans le cerveau. L’urgence et la nécessité d’une prise en charge adaptée sont identiques, car le risque de faire un nouvel AVC dans les 24 heures est élevé.)
AVC : les gestes utiles avant l’arrivée des secours
Ayez certains réflexes :
- d’abord, allongez le malade avec, si possible, un oreiller sous la tête ;
- puis notez l’heure de survenue des premiers signes de l’AVC. Ce détail est important pour les traitements à venir ;
- ensuite, regroupez si possible les ordonnances et les derniers examens de sang réalisés ;
- ne faites pas boire, ni manger la personne ;
- ne lui donnez aucun médicament oral ou en injection même s’il s’agit d’un traitement habituel.
AVC : bien communiquer avec le médecin régulateur des urgences
Respectez les consignes suivantes :
- parlez calmement et clairement ;
- en premier lieu, donnez votre numéro de téléphone ;
- ensuite, donnez votre nom et celui du malade ;
- indiquez le lieu et l’adresse exacte, ainsi que l’étage et le code d’accès éventuel ;
- décrivez le plus précisément possible les signes qui vous ont alerté (paralysie d’un membre, ou soudaine faiblesse musculaire, troubles de la parole ou de la vision…), l’heure de début, le mode d’installation des symptômes et leur évolution (disparition, stabilisation, aggravation) et l’état de conscience (la personne est éveillée, somnolente…) ;
- ne raccrochez pas avant que votre interlocuteur ne vous le demande. Le médecin régulateur peut avoir besoin d’autres renseignements ou peut vous donner des directives, par exemple sur les gestes à pratiquer dans l’attente de l’équipe médicale mobile. Le centre 15 se chargera également de prévenir le service d’accueil de l’hôpital.
3) ETOUFFEMENT
Site de la Croix-Rouge :
TECHNIQUE : LES CLAQUES DANS LE DOS (ADULTE ET ENFANT DE PLUS D’UN AN)
Tenez-vous sur le côté et un peu en arrière de la victime.
Penchez-la vers l’avant en soutenant sa poitrine d’une main, ce qui permettra à l’objet obstruant les voies aériennes de ne pas s’enfoncer davantage dans la trachée.
Puis administrez un maximum de 5 claques entre les omoplates. Chaque claque a pour but de provoquer un mouvement de toux permettant de déloger l’objet.
Après chaque claque, observez si le corps étranger a été rejeté ou non. Dans l’affirmative, la victime reprend sa respiration et tousse, et il est inutile de lui donner d’autres claques dans le dos.
TECHNIQUE : LES COMPRESSIONS ABDOMINALES (ADULTE ET ENFANT DE PLUS D’UN AN)
Tenez-vous derrière la victime et placez vos bras autour de la partie supérieure de son abdomen.
Penchez la victime vers l’avant.
Placez un de vos poings fermés entre le nombril et l’extrémité inférieure du sternum.
Maintenez votre poing en place à l’aide de votre autre main. Enfoncez fortement votre poing vers vous et vers le haut. Recommencez ce geste 5 fois au maximum.
LES ÉTAPES DE L’INTERVENTION
La victime ne peut pas répondre (elle secoue éventuellement la tête), mais est consciente. |
La victime ne peut ni parler, ni respirer, ni tousser. Elle peut émettre des sifflements ou tenter de tousser sans émettre de bruit. |
Donnez un maximum de 5 claques dans le dos de la victime. Après chaque claque, vérifiez si tout rentre dans l’ordre. |
Si les claques dans le dos n’ont pas d’effet, effectuez un maximum de 5 compressions abdominales. |
Si le problème n’est toujours pas résolu, alternez 5 claques dans le dos et 5 compressions abdominales. |
Si la victime perd connaissance, posez-la délicatement au sol et alertez immédiatement les secours, puis entreprenez une réanimation cardio-pulmonaire en commençant par effectuer 30 compressions thoraciques |
Poursuivez la réanimation jusqu’à ce que les secours arrivent ou que la victime reprenne une respiration normale. |
(Pour un enfant de moins de 1 an, il faut être assis, les jambes tendues afin de le placer le long de nos jambes, la tête en bas. Tout en maintenant l’enfant avec un bras sous lui, avec cette main, lui tenir les commissures des lèvres écartées afin de garder la bouche ouverte et lui taper entre les omoplates avec l’autre main.)
VIDEO : https://www.youtube.com/watch?v=EFETzsVY9iI
- RAPPELS :
- toujours appeler les secours rapidement (donner nom et adresse avant de dire quoi )
- ne pas toucher une personne électrocutée sous peine de l’être également
- ne pas déplacer une personne qui vient d’être accidentée sous peine d’aggraver les dommages, fractures ou hémorragies
- ne pas retirer soi-même un objet qui aurait transpercé la peau et pénétré le corps de quelqu’un
- laisser la peau sous l’eau tiède/froide en cas de brûlure aussi longtemps que la douleur persiste et ne pas appliquer de biafine en cas de brûlure au second degré ou plus (cloques)
AGRESSIONS
1) HARCELEMENT SCOLAIRE
Qu’est-ce que le harcèlement ?
Ce sont des moqueries et menaces répétitives qui poussent à la peur, l’humiliation et l’isolement. C’est la répétition des comportements négatifs qui conditionnent l’utilisation du mot « harcèlement ».
Certains enfants et adolescents ont une facilité déconcertante à se moquer et à écraser les autres dans le but d’exister et de lutter contre leur manque de confiance en eux-mêmes.
Les effets de groupe et les influences sont très lourds. Les différences et handicaps deviennent des cibles. Ceux qui « écrasent » montrent une certaine prestance et sont suivis par du monde. Les « originaux » sont plus discrets et sont cibles de moquerie. Un seul faux pas et l’on devient une cible potentielle. N’importe qui peut être une victime…
Votre enfant, s’il est harcelé, doit savoir plusieurs choses :
La réaction de base est de se refermer, s’isoler parce qu’on a honte. De plus, on peut s’apercevoir de la non-aptitude des personnes à intervenir (par crainte notamment).
Il faut faire exactement le contraire !
– Le harcelé n’est pas fautif et doit s’aider lui-même, les autres possibles victimes (voire le harceleur lui-même !)
– Ne pas oublier que ce sont les agresseurs qui ont un problème, qui souffrent et que ce ne sont pas eux qui décident pour nous, quel que soit leur chantage ou menace. Ils n’ont pas à faire la pluie et le beau temps dans nos humeurs et nos journées. Avoir confiance en soi, en ses droits, en ce que l’on est. Les différences sont ce qui fait notre identité et notre force ! A nous de décider de n’y accorder aucun crédit.
– IGNORONS-les. Sans spectateurs ou boucs-émissaires, ils n’existent plus.
– EN PARLER à n’importe qui, des copains, un adulte, un professionnel : rien que de l’avoir énoncé à voix haute, cela soulage les émotions négatives, cela montre l’injustice, cela démonte la honte, cela diminue les peurs et surtout, on n’est plus seul à savoir et à faire face.
Exprimer ses émotions face aux actions du harceleur est important : au harceleur, aux amis du harceleur, à ses propres amis, aux adultes responsables environnants, à ses parents. C’est important et INDISPENSABLE.
– NE PAS S’ISOLER, rester en groupe et solidaire. A plusieurs, on est plus forts. Rester avec des amis qui le comprennent et le soutiennent et également d’autres victimes. Être un groupe est une force. Arrêter d’écouter, obéir ou avoir peur, tous ensemble.
– S’adresser aux directeurs et directrices des établissements afin qu’ils agissent en conséquence.
2) LE CYBER HARCELEMENT
Cachés derrière leur écran, ils se sentent invincibles et deviennent les pires abrutis à la grande agressivité accompagné d’un langage des plus châtié… ou alors, sous couvert d’humour, humilient, harcèlent des camarades.
Pour lutter contre le HARCELEMENT NUMERIQUE JEUNESSE : appelez le 3018. C’est un numéro vert, donc gratuit, anonyme et confidentiel, géré par l’association e-enfance.
Ils sont joignables 6 jours sur 7, de 9h à 20h.
Un tchat est disponible sur le 3018.fr via whatsapp ou messenger.
Ils peuvent agir sur les réseaux sociaux avec une intervention et une suppression rapide des contenus préjudiciables.
3) VIOLENCES CONJUGALES
Bien souvent, une femme qui subit ce genre de violence aime son mari, lui trouve des excuses car il a des qualités (notamment de manipulateurs charmeurs et attentionnés), ne se rend pas (ou plus) compte de « l’anormalité » de cette situation. C’est devenu « sa » normalité. C’est pourquoi il est si difficile pour certaines d’ouvrir les yeux.
Il y a aussi celles qui ont ouvert les yeux mais qui ont peur, se sentent menacées, coincées. Pas de revenus, peur d’être retrouvée, peur du mal qu’il peut lui faire, nulle part où aller, isolement social, pas de travail, … Elles peuvent faire quelque chose et nous pouvons les aiguiller afin qu’elles arrivent à s’aider elles-mêmes.
CODES ET AIDES :
- En situation de grand contrôle, elles peuvent le signaler en montrant discrètement un point noir dessiné sur leur paume.
- De même, dans les pharmacies ou établissements divers : demander un masque 19.
- 3919 est un numéro gratuit accessible 7 jours sur 7 et 24h sur 24, anonyme, n’apparaissant pas sur la facture de téléphone. Violences Femmes Infos. Témoignages, écoute, informations, orientations. Traite les situations mais pas les urgences.
- Aide aux victimes :116006 est un numéro gratuit accessible 7jour sur 7 de 9h à 19h. Ou victimes@france-victimes.fr
- SMS 114 : les secours (initialement pour les malentendants) si on ne peut appeler le 17
- Application App-elles qui permet avec un bouton d’urgence de prévenir la police en envoyant sa localisation
Pour tout savoir et connaître toutes les démarches possibles :
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F12544
CONSEILS POUR LES « ENFANTS » (Quel que soit leur âge !)
Codes et mots de passe :
● Avoir un code téléphonique/SMS pour les situations où l’enfant ne se sent pas à l’aise et où il faut venir le chercher. Exemple : « Est-ce que tu as pensé à acheter à manger pour les chats ? » ou « Est-ce que papa a réparé mon vélo ? »
● Avoir un code situation urgente avec possible danger, avec ou sans besoin d’intervention de la police. Exemple : « Est-ce que tu me prépareras des lasagnes demain soir ? » ou « J’ai perdu mon porte-bonheur. » -> possible danger j’arrive. « J’ai perdu mes clefs, est-ce que tu peux prévenir papa ? » -> J’appelle la police et j’arrive. J’appelle et j’essaie de rester en ligne (de façon non visible si besoin).
● Leur donner un mot de passe quand vous ne pouvez pas venir chercher votre enfant, surtout si la personne qui est sensée les ramener leur est inconnue ou peu connue : « pamplemousse ».
Conseils de réactions
● Ne jamais suivre un adulte (homme ou femme ! Peu importe l’âge ou la tenue ! Peu importe également sa gentillesse…) que l’on ne connaît pas qui demande de l’aide, veut montrer ou quelque chose de très attractif (animal, bonbon, jouet, …), ne pas s’approcher de leur voiture, même pour expliquer un chemin ou s’éloigner d’un endroit sécurisé ou fréquenté.
● Lorsqu’il se sent en danger, courir, crier et revenir dans l’école, entrer dans un établissement (café, boutique, …) où il y a du monde, se rapprocher d’un groupe, de préférence une femme avec des enfants.
● S’il risque d’être kidnappé, il ne devra pas hésiter à se défendre et ne pas avoir de bonnes manières et crier « Qui êtes-vous ? Où sont mes parents ? Je ne vous connais pas lâchez-moi : A l’aide ! » Il peut faire tomber des objets, bousculer, frapper, mordre.
● Toujours informer quelqu’un d’où il est et quand il pense rentrer. Avertir si changement : c’est pour sa sécurité.
● Si votre enfant est kidnappé/enlevé : il existe un geste de la main qui consiste à ouvrir la paume et enfermer son pouce avec les 4 autres doigts. A faire plusieurs fois, comme une alerte clignotante.
● Il doit faire confiance à son intuition.
● Il doit savoir qu’il n’est pas normal de garder des bisous ou câlins secrets ou qu’on le touche bizarrement.
● Il doit savoir qu’il doit vous dire toutes les choses « étranges » qui sont arrivées.
● Attention aux nombreux dangers d’internet : cela peut-être n’importe qui. Aucune communication d’informations personnelles (nom, adresse, école, …) et un contrôle parental actif afin d’éviter nombre d’images extrêmement choquantes et dangereuses pour le cerveau d’un enfant en pleine formation et développement.
SELF DEFENSE / SURVIE
– Connaître un art martial ? 😉
– Prendre des cours de self-défense !
– Au cas où : VIDEO DEFENSE ETRANGLEMENT :
– In case of emergency : VIDEO SURVIE ENLEVEMENT :
Change-toi les idées et prends un bouquin dans la liste que je conseille ! Ou alors cherche une idée cadeau pour faire plaisir à quelqu’un que tu aimes.